Celle qui murmure à l’oreille de la femme entrepreneure…
Je suis… Top ! Mécanisme psychologique défini en 1978 par deux psychologues américaines chercheuses à l’université d’État de Géorgie, Pauline Rose Clance et Suzanne Ament Imes, je suis le résultat d’une étude et enquête auprès de femmes ayant eu accès à des emplois de catégorie supérieure. Période psychologique qui touche près de 70 % de la population au cours de la vie, il semble tout de même qu’elle ait tendance à atteindre plus facilement les femmes. Ambivalent, cet état pousse à la fois à se surinvestir dans son activité professionnelle tout en se préparant à l’échec ou en sabotant parfois inconsciemment le projet. Courant chez les entrepreneurs, il révèle les freins réels ou imaginaires que cette catégorie subit ou s’impose. Il est codifié par un test appelé Échelle de Clance qui permet de savoir jusqu’à quel point il atteint un individu. Je suis, je suis… L’expérience de l’imposteur ! Bonne réponse ! En avez-vous entendu parler ? C’est fort probable, et vous l’avez peut-être expérimentée à votre place d’entrepreneur. Team Connect vous emmène aujourd’hui en terre connue pour beaucoup trop de femmes chefs d’entreprises. Petite précision et bonne nouvelle : ce fameux « syndrome de l’imposteur », il est tout à fait possible d’en revenir et d’inverser durablement la tendance. Team Connect vous raconte et vous accompagne !
Un nom caméléon… Plusieurs réalités !
Syndrome de l’imposteur, de l’autodidacte, expérience ou complexe de l’usurpateur, ces dénominations cachent une réalité unique : le manque de confiance, le doute permanent, la dévalorisation, une modestie exacerbée et une vision déformée de soi-même. L’illégitimité jetterait apparemment plus facilement son dévolu sur les femmes mais ce n’est pas si simple, car chacun, homme ou femme a une façon propre de se considérer et de le formuler. Alors, que doit-on convoquer : l’éducation, la génétique, la sociologie, l’Histoire ? Un individu, une façon d’être : riche de son histoire, chaque personnalité va vivre cet épisode au travers de ses expériences passées. Si des points communs émergent, il est admis que ce sont des pensées qui concernent la peur de décevoir, de mal faire, d’être incompétent, d’attendre le jugement des autres et de craindre leur regard, de surestimer sa chance et de minorer ses compétences. A la clef, du stress en masse voire des crises d’angoisse qui débordent souvent dans la vie personnelle, le moindre compliment qui tourne au désastre, un fort sentiment de culpabilité vis-à-vis de son succès, une estime de soi en miettes, la peur quasi permanente de vivre prochainement un échec et la crainte d’aller vers les autres et de s’exprimer en public. Tout un programme. Pour le reste, chacun son histoire !
Pourquoi les femmes ?
Les croyances limitantes pour les femmes prennent souvent racine dans l’enfance. Si l’on attend encore plus volontiers d’une petite fille qu’elle soit calme et attentionnée, il sera plus admis d’un petit garçon de faire du bruit pour s’affirmer. La fragilité associée à la féminité n’aide pas les petites filles à sortir de leur position, et pourtant, comme les garçons, elles ont des choses à dire et pas d’une petite voix. Les années passent, et les limites imposées par l’extérieur, les femmes se les imposent d’elles-mêmes. Alors pourquoi se féliciter d’une promotion ou d’un projet entrepreneurial qui fonctionne ? Tout simplement parce que la valeur travail est bien plus forte que la valeur compétences et talents professionnels. A ce niveau-là les hommes sont souvent moins concernés.
Pour les femmes, trop souvent leur réussite s’apparente à une erreur de casting, à une chance insolente ou bien encore à une grande sympathie d’un interlocuteur qui aurait eu pitié…
Les hommes aussi finalement !
Pour autant, chez les hommes, c’est souvent le milieu social qui engendre cet état d’imposteur. Prenons un enfant issu d’un milieu socio-professionnel très modeste : excellent élève, accompagné par des enseignants volontaires, il alors entame une carrière professionnelle de haut niveau. Il y a de fortes chances qu’il ne se sente pas du tout à sa place et s’attende même à être, – pour lui légitiment -, renvoyé vers un quotidien qui devrait lui correspondre. Ce décalage peut aussi se vivre pour un entrepreneur issu d’un milieu pour lequel être fonctionnaire est la norme ou bien encore pour une femme, dont la règle familiale imposerait de rester au foyer. Sans jugement de valeur, ces destins ne prennent pas forcément en compte les désirs profonds de chacun. Sans compter que pour femmes et hommes, des périodes charnières d’une vie peuvent aussi réactiver ce syndrome de l’imposteur. Et puis les femmes ont conquis les postes à responsabilité depuis finalement très peu de temps au regard de l’âge de l’humanité, contrairement aux hommes !
Qui de la poule ou de l’œuf…
Les freins sont tout à la fois personnels, culturels, mais aussi issus de la société qui accepte (impose ?) malgré tout encore que la femme organise le quotidien de sa famille. Et voilà la charge mentale dont on ne parle que trop qui arrive au tournant. Le cocktail parfait pour que les femmes entrepreneures rendent leur tablier ! Et surtout un parfait cercle vicieux, qui empêche de s’investir, qui paralyse et qui au final laisse un sentiment d’échec, déclencheur de crises parfois graves comme le burn-out. Vous vous sentez petit canard boiteux ? Et s’il était temps de donner un bon coup de pied à trois lettres ? Supprimer le PAR devant FAIRE, et la vie devient plus simple. Pas de perfection, juste de l’action. On y va ensemble ?
Portes de sortie !
Pas la petite porte de service, non non, la grande porte, celle qui vous rendra fière de passer la tête haute ! Pour commencer, si vous avez entamé une activité d’entrepreneur, c’est que vous avez à un moment crû en vous et vous avez eu raison. Vous avez des compétences, il est temps de les lister de nouveau. Des points faibles apparaissent ? Il existe de multiples formations pour combler un manque. Go ! Souvenez-vous du mindset entrepreneur dont Team Connect vous a parlé : le cerveau aime le positif !
Autre chose : vous êtes unique, votre entreprise et votre offre de service aussi. Pourquoi aller comparer vos talents et vos performances aux entrepreneurs d’à côté ? Ils sont au contraire une ressource pour mieux vous connaître, ils ne sont pas là pour vous faire sentir inférieur. En vous fondant sur quoi d’ailleurs ? Vos valeurs ne sont pas moins valables que les leurs. Un travail de développement personnel peut tout à fait vous aider à vous réaligner !
Si vous faites partie d’un réseau professionnel (en tout cas, chez Team Connect, cela fonctionne aussi comme cela !), c’est le parfait terrain de jeu pour apprendre des autres ce qu’ils pensent de vous ! Et oui, vous allez voir émerger des qualités surprenantes pour vous mais qui sont votre essence même pour les autres. Vous ? Ce sont parfois les autres qui en parlent le mieux ! A partir de ce moment-là, vos points forts sont à la fois renforcés et renouvelés. C’est aussi l’occasion de revoir son panel de croyance. Et hop, retour à la case éducation et vous y trouverez sûrement un début de réponse ! Avec votre expérience, il y a aussi de quoi contrebalancer. Et plus on avance en âge moins ce sentiment d’imposture est fort. Ouf ! Votre potentiel vous permet de vous réaliser, hors d’un cadre rigide mais avec en point de mire, encore et toujours vous. Des objectifs oui, des utopies de travail, non.
Nuances, encore et toujours !
Rappelez-vous, si vous remplacez l’échec par l’expérience, le quotidien professionnel et personnel sera tout de suite plus simple. Des hauts et des bas ? C’est le lot de toutes les femmes entrepreneures. Et si se tromper était au contraire une belle leçon d’apprentissage ? Au final, savoir faire son introspection, sans sévérité ni laxisme, c’est accepter de faire entrer l’imposture dans la danse pour mieux la contrecarrer ! Et si vous butez sur vos difficultés, rappelez-vous que savoir demander de l’aide, c’est déjà commencer à se débarrasser de ce costume d’imposteur qui n’est pas le vôtre. Coaching, développement de votre posture d’entrepreneur, bilan de compétences entrepreneuriales, etc., il existe de multiples façons de vous révéler. Ne restez pas isolée, et malheureusement, votre mal-être est plus courant que vous ne croyez… Mettez K. O. l’imposture qui murmure sans cesse à votre oreille des propos déformés. Hommes ou femmes, c’est avant tout de compétences et de talents que l’on parle. Plus d’hésitation : en parler, c’est se guérir et c’est retrouver le goût d’être juste enfin soi-même.
Team Connect est à vos côtés et vous propose un accompagnement sur-mesure. Ce sujet vous préoccupe ? Venez en parler ! Plus d’infos sur team-connect.fr !
